vendredi 29 août 2014

patienter

j'avais confié à la nuit le souci de ma décision
il m'est apparu clairement que si je continue à hésiter, c'est que il n'y a aucune urgence à prendre un antidépresseur

Hier j'ai reçu la bonne nouvelle que mon taux de CRP était redescendu à la normale
Pourtant le médecin ne souhaite pas que je baisse déjà les doses de cortisone et d'immuran dont j'ai dû ré-augmenter les doses suite à  ma dernière flambée d’inflammation
C'est dommage, car ces médicaments, surtout l'immuran me perturbent pas mal surtout en fin d'après midi: je plonge alors dans des tremblements intérieurs, un stress anxieux, qui ne sont pas faciles à vivre!

Il y a des jours (comme hier) où je suis simplement mal, déprimée, sans joie, sans énergie surtout
D'autres où miraculeusement je me sens bien

C'est dans les moments où c'est difficile que je suis tentée de commencer le traitement antidépressif
Mais je sais que les conséquences seront lourdes: effets secondaires que je n'ai pas envie d'ajouter à ceux que je supporte déjà, et la dépendance qui me rendra difficile le sevrage

Je n'ai pas en moi cette urgence absolue de prendre ce médicament, avec cette impression que j'en ai un besoin urgent, que je ne peux plus m'en passer

Que faire pour bien faire?
La réponse est en moi, elle me demande de patienter encore un peu


6 commentaires:

  1. "Il y a des jours (comme hier) où je suis simplement mal, déprimée, sans joie, sans énergie surtout
    D'autres où miraculeusement je me sens bien"

    Relis ces phrases....
    Et vois ce qu'elles révèlent.....
    C'est largement éclairant....
    être "mal" semble devenu ta norme.....
    être "normalement en forme, comme tout un chacun" l'exception.....

    Pourquoi soigner Horton ?
    Et pas ta déprime ?

    Et en effet, toi seule a le choix.... plus que la réponse... que tu as déjà faite...

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    Réponses
    1. "être "mal" semble devenu ta norme.....
      être "normalement en forme, comme tout un chacun" l'exception....."
      oups... tu as raison...

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  2. Certains anti dépresseurs n'ont pas ou très peu d'effets secondaires et n'entrainent pas d'accoutumance. Il faut en discuter avec quelqu'un en qui tu as confiance: médecin, pharmacien...
    J'ai l'impression que tu penses que ces médicaments annihileraient ta volonté de t'en sortir par toi même...
    Il semblerait que tu en as la force mais je ne te connais pas assez pour te donner une réponse et en plus je crois que seul un bon médecin attentif et à ton écoute peut te répondre avec bon sens.
    Tout est une question de confiance, en toi, et en la personne compétente que tu as en face de toi.
    Bon courage Coumarine

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  3. Marraine Soleil, je viens par hasard de découvrir ton deuxième blog, en farfouillant dans tes liens ! J'ai d'abord vu le très beau tableau de Françoise Collandre qui m'a immédiatement fait penser à toi, avec ces trois femmes à un oeil... Comme ils me touchent tes billets douloureux... Je comprends que tu aies voulu les mettre dans un petit coin douillet à l'abri de ceux qui ne supportent pas que l'on mette trop de mots sur les maux... et vice-versa... Et je te fais grandement confiance pour écouter tes réponses intérieures. A tout bientôt...
    Je t'embrasse très fort.

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  4. Juste te dire que je suis passée, que je t'ai lu.
    Pas de conseil ni d'avis à te donner.
    C'est trop personnel.

    Juste un petit témoignage. J'ai toujours "refusé" de me faire aider par un antidépresseur quand j'allais très mal et d'ailleurs je ne suis jamais allée voir un médecin pour cela.
    J'ai quand même pris dse "médicaments" de phytohérapie pour m'aider un peu... et surtout j'ai beaucoup parlé, échangé, reconstruit avec une psychothérapeute.
    ...Mais mon corps n'était pas atteint, seulement mon âme...

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  5. Quand le corps va mal et souffre on prend sans problème et sans se poser de questions des médicaments. Quand c'est le mental qui souffre , de part notre éducation judéo chrétienne lointaine mais tenace, on se rebiffe et à consulter et à prendre des médicaments. Pourquoi? C'est comme si il fallait en plus de notre souffrance, faire le deuil de ce qu'on croyait être, de ce dont on se croyait capable de supporter... Reconnaître avoir besoin d'aide psychologique demande du courage ... Mais une fois la démarche faite, on se sent moins seul et donc plus fort pour se regarder en face avec l'écoute et la présence d'un médecin de l'âme. Parfois les médicaments sont en plus nécessaires... Où est le problème? La médecine a fait tant de progrès dans ce domaine. Mais c'est toi qui sais ... mes réflexions sont seulement le fruit de mon expérience.
    Bonne chance à toi .

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